« Il fut un temps où la France se démarquait suffisamment de la position des Etats-Unis pour jouer, le jour venu, un rôle d’intermédiaire » écrivait, le 18 août dernier, Roland Hureaux pour le Figaro (1), rappelant que même sous François Mitterrand, « la France suivait les Etats-Unis mais en gardant un profil assez bas pour sauver la mise ». Comment comprendre la position du chef de l’Etat en surenchère sur les Etats-Unis, aussi bien sur l’Iran que sur la Syrie alors que, souligne encore l’essayiste, « la France (…) avait de solides positons en Syrie, son ancien mandat, où l’on n’a pas oublié que Jacques Chirac fut le seul chef d’Etat occidental à assister aux obsèques d’Assad père ? ».
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