“ Depuis le jour de la Toussaint, la Bosnie n’a plus de Premier ministre. Le titulaire du poste, le Serbe Nikola Spiric, a démissionné pour protester contre l’ingérence de la communauté internationale. Cette situation inquiète tout particulièrement l’Union européenne qui a pris le relais de l’Otan et de l’ONU pour garantir, avec 2 500 hommes, la paix instituée en 1995 par les accords de Dayton ” écrivait Hélène Despic-Popovic pour le quotidien Libération, le 10 novembre 2007 (1). Nous sommes bien dans les Balkans, en Bosnie Herzégovine, capitale Sarajevo, et très exactement dans les convulsions issues de la désintégration programmée de la Yougoslavie.