Enrico Letta, que nous citions le 27 février dernier, après le résultat des élections législatives italiennes, prévoyait « le début d’une semaine très difficile pendant laquelle un gouvernement stable aurait dû être formé pour guider le pays vers une sortie de la crise. Au lieu de cela, nous pourrions avoir un gouvernement complètement instable ». Il n’aura pas fallu une semaine, ni même deux, mais 60 jours et la réélection d’un président de 88 ans, Giorgio Napolitano, dont le mandat de sept ans arrivait à terme, pour qu’une solution soit trouvée autour de ce même Enrico Letta, jusque là secrétaire général adjoint du Parti démocrate italien (PD). Lequel avait obtenu la majorité d’une très courte tête à la chambre des députés sur le parti…