« Le ‘non’ de 2005 pèsera encore sur le paysage politique en 2017 » : celui qui s’exprime ainsi dans les colonnes du Monde (1) est l’ancien conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle, contraint le 18 avril 2014 à démissionner de son poste de chef du pôle communication de l’Elysée pour une affaire de conflit d’intérêt depuis classée sans suite. Peu importe ici qu’il y règle ses comptes personnels, c’est le problème qu’il soulève qui est intéressant. Parce que les conséquences politiques du rejet, par les Français, à près de 55%, du Traité établissant une constitution pour l’Europe – vendu à l’époque à cinq millions d’exemplaires – ne font pas partie du champ de réflexion public des partis politiques français, pas plus que des médias. Et que ce…