« Les raids aériens de la coalition internationale menée par Washington n’ont en effet pas empêché l’EI (l’Etat islamique) de continuer à progresser sur un vaste territoire à cheval sur l’Irak et la Syrie » (1), ce que chacun a constaté avec la chute de Ramadi, à cent kilomètres de la capitale irakienne, et de Palmyre, qui ouvre sur le désert syrien (voir la carte). Lundi 25 mai, le général iranien Ghassem Soleimani, qui commande la force d’élite Al Qods engagée en Irak, accusait, selon le Monde, « les Etats-Unis et toutes les autres puissances » supposées combattre l’EI de laisser l’Iran seul dans la bataille : « Aujourd’hui, dans le combat contre ce phénomène dangereux, personne n’est présent à l’exception de l’Iran. Obama n’a jusqu’à…